Haute compétition et signesdune
désadaptation de lathlète
La compétition sportive sous tend la rivalité qui est structurée par une objectivation quantitative des résultats. Cette exigence a des conséquences sur léquilibre de lindividu (avec lui même et avec les autres), elle demande un type dadaptation différent de celui du sportif de type " loisir ". Chez le sportif de haute compétition, cette adaptation se structure autour dune tension dinsatisfaction, un déséquilibre, un manque qui sont posés a priori. " Cette tension se complète dune émotion : la peur, dun affect : la haine, dune sensation : la douleur. Ce constat demande en fait, une adaptation globale originale. le champion a des sensations poussées à lextrême et il est évalué par des mesures ". Dans un tel contexte, très contraignant, les signes de désadaptation existent, ils sont très stables pour une même personne et demandent donc un suivi personnalisé pour être perçus. Pour les uns ce sera des troubles du sommeil, pour lautre une angine ou une blessure. Il est très important de repérer les signes globaux dappel qui sont lancés par lathlète avant que sinstalle une véritable pathologie.
Lappréciation spécifique - maintien dun état déveil excité La récupération est vécue comme une sorte déchec (insomnie dendormissement, instabilité orale, comportements alimentaires anarchiques, entraînements supplémentaires auto organisés et une certaine résistance à la relaxation. - maintien dun état douloureux actif
- déstabilisation accrue par un changement de salle
dentraînement Les moyens de lintervention psychologique
Différentes techniques dapproches psychologiques (yoga, relaxation, techniques comportementales, sophrologie, imagerie mentale ...) peuvent répondre à un moment de la carrière , à une désadaptation psychomotrice individuelle ou collective. Leur richesse vient de leur variété. laccompagnement psychologique Il sintéresse à létude de la dynamique adaptative et vise à relier linvestissement sportif de haut niveau aux autres investissements de sa vie psychique. Il sintéresse surtout aux symptômes frontières que sont la douleur, la peur, la capacité à " tuer lautre ". Ces deux approches (préparation mentale et soutien psychologique) doivent être complémentaires et synergiques afin que les tensions dans lesquelles les sportifs évoluent soient stimulantes et structurantes. Lathlète construit son autonomie dans le secret, à lentraîneur de le respecter , il ne doit pas chercher à savoir mais laisser sexprimer librement les rituels de préparation ou déchauffement. Il faut laisser la possibilité aux athlètes de rentrer dans leurs bulles pour sisoler au bon moment. Comment lentraîneur peut il faciliter le saut du champion vers linconnu ? Il faut habituer le cerveau à fonctionner au rythme et aux exigences de la compétition; cest pour cela que lentraînement à la compétition, cest la compétition. " Les sportifs qui craignent léclatement en compétition sont très souvent ceux qui nont plus confiance dans leurs corps (après une blessure par exemple) leur inconnu est donc leur doute ! Dou lintérêt des entraînements de réassurance visant à renforcer les sensations incontournables (qui résistent) comme les battements cardiaques. |